Cité avant-gardiste par excellence, Dubaï est mondialement réputé pour ses paysages urbains démesurés. Si elle n’était qu’un simple village de pêcheurs à la fin du 18ème siècle, la ville nourrit depuis une ambition immodérée de croissance et de progrès. La “petite capitale” des Emirats-Arabes-Unis doit en effet son expansion prodigieuse au commerce de perles et de pétrole dont les recettes ont permis le financement de projets architecturaux pharamineux. Des centres commerciaux et complexes hôteliers plus luxueux les uns que les autres fleurissent ainsi sur le territoire, favorisant l’essor du tourisme et renforçant l’image de marque de la destination.

Dans cette course à l’évolution, Dubaï a maintes fois repoussé les limites de l’impossible. Les emblématiques îles artificielles, la célèbre station de ski en plein désert ou encore le gigantesque Burj Khalifa en sont les principaux exemples. Pourtant, forte de sa maturité, la métropole a pris conscience des plus grands défis et des plus grandes opportunités de notre époque.
Ainsi, pour faire écho à son ambition débridée, la ville aspire désormais à devenir précurseur en matière d’écologie, de développement urbain, d’apprentissage, de connectivité, de tolérance et d’inclusivité.

L’exposition universelle – initialement prévue en 2020 – qui se tient en ce moment pour la première fois aux Emirats-Arabes-Unis représente en ce sens une scène idéale permettant au pays de faire valoir ses récents engagements. Plus de 25 millions de visiteurs sont ainsi attendus sur le site d’une superficie de 4,5 km² qui regroupe plus de 190 pavillons de pays différents.
Dans ce cadre exceptionnel, chacun est invité à partager de nouvelles perspectives inspirantes au cours de semaines thématiques qui rythment l’événement.
Ainsi, la semaine du 14 au 20 novembre 2021 devrait permettre d’aborder les enjeux de la tolérance et de l’inclusivité autour de la problématique suivante :

“Que pouvons-nous faire pour renforcer la compréhension mutuelle et permettre aux sociétés d’être plus tolérantes et inclusives ?”

S’il est probable que des solutions durables résultent de cette exposition, le gouvernement dubaïote s’est déjà attaché à faire de ces enjeux une priorité afin d’assurer à chacun le sentiment d’acceptation et de sécurité sur le territoire.

En novembre 2018, l’Institut International pour la Tolérance organisait à Dubaï le premier Sommet Mondial de la Tolérance réunissant près d’un millier de chefs gouvernementaux, diplomates, universitaires mais aussi représentants de la jeunesse et personnalités des secteurs privés et publics. Pour promouvoir le respect de la diversité culturelle et religieuse, et a fortiori la paix, les participants étaient invités à proposer des partenariats et des solutions innovantes inspirées de leurs expériences.

Dans cette conjoncture, l’année 2019 aura également marqué un véritable tournant pour l’histoire des Emirats-Arabes-Unis. Désignée “Année de la tolérance”, elle fût l’occasion de mener le deuxième Sommet Mondial de la Tolérance mais surtout d’accueillir le pape lors d’une visite officielle.
De surcroît, Dubaï devrait ouvrir en 2022 un site multiconfessionnel regroupant une mosquée, une église et une synagogue.
Par ces actions, le pays islamiste compte ainsi rappeler l’importance de la liberté de culte et du dialogue religieux sur son territoire.

Ces initiatives s’inscrivent dans un effort plus large de la part du pays de se présenter comme une nation progressive et respectueuse des Droits de l’Homme sur la scène internationale.